Libre place à l'imagination et au plaisir de l'écriture
Regarde avec tes yeux « Le cul posé sur une chaise, Sans grâce ni charme, Ni gentille ni mauvaise, Attendant l’heure du vacarme. Devant ma télévision, Je m’informe du présent, Des guerres, des bastions, Toujours hélas omniprésent. Je rempli mon sceaux, De haine et de dégout, Pour ce monde idiot, Débordant de voyous. Surtout bien fermer ma porte, Ils l’ont dit dans l’ém... Lire la suite
Sale pluie A toujours trop vouloir bien faire, Je m’en suis brulé les deux ailes, Je voulais un rêve éternel, Et j’en recueille que la poussière. On dit que l’amour rend aveugle, Je m’en rends compte aujourd’hui, Je souffre, je pleure et je beugle, En constatant mon hérésie. Sale pluie affligeante qui s’abat sans pitié, Sale pluie affligeante je suis ce soir ton invité. Je voulais donner du... Lire la suite
Simplicité Dans le vacarme, Des braves gens, Qui causent souvent, Sans réfléchir, Je pense aux larmes, Qui s’en le vouloir, Ces gens illusoires, Vont faire sortir. Je pense d’ailleurs même un peu trop, Aux proportions que prennent parfois, Certains propos certes maladroits, Mais sans la moindre âme excessive. Ça me glace dans tout le dos, Au point de préférer me taire, Plutôt que d&r... Lire la suite
En marge de l’existence Si je me mets parfois à disjoncter, En laissant passer la vie sans m’en occuper, Ce n’est pas par manque de volonté, Ou par baisse d’un courage inexpliqué. Ce serait plutôt le contraire, A force de porter à bout de bras, La conscience, l’analyse, De ce monde qui courtise, Et qui impose ses lois, Par soif d’argent et de pouvoir. Mais le pire c’est que cette obsession, Est devenue maladie, contag... Lire la suite
Crie contre l’indifférence J’ai envie de crier, Aux oreilles du monde entier : Regardez un peu mes mains, Qui tremblent de message, Car il n’y a pas d’âge, Pour offrir des refrains. Regardez un peu mes doigts, Qui voltigent au détroit, De l’amour et de la colère, Pour faire naitre l’enfant, Qui viendra lentement, Ensoleiller la misère. Regardez un peu ma bouche, Qui s’extasie farouche, Devant une f... Lire la suite
De l’eau a coulé Bien de l’eau a coulé, Sous les ponts de ma vie, Entre les heures brouillées, Et les soleils de midi. Cela semble déjà loin, La sueur de la machine, A baisser la poitrine, Sous la masse du venin, Que l’on appelle usine. Bien de l’eau a coulé, Sous les ponts de ma vie, Entre la fausse fatalité, Et les horizons infinis. La vitre de mon souvenir, Se brise en mille d’éclats, Ma valise est un fakir, Qui marche sur mes pas... Lire la suite
Avant toi Je me sens quelque fois, Entre le doute et la fatigue, Entre le chaud et le froid, Entre la vague et la digue. Dans un état d’épuisement, Qui ne dure jamais longtemps, Car dans chacun de mes souvenirs, C’est ton visage qui vient y luire. Tu te souviens de ces heures, Qui nous semblaient si lentes, Avant que nos yeux crieurs, Embrassent nos vies différentes ? Tu te souviens de cette tache, D’une noirceur attrayante, Et pourtant tellement effrayante, Qui grossissait sans relâche&nb... Lire la suite