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Libre place à l'imagination et au plaisir de l'écriture

 

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Fenêtre ouverte sur sentiment Je vous aime ma jeunesse Car vous êtes tout pour moi Ma bouteille d’oxygène Le phare dans ma nuit Le sens de ma vie Ma chaleur humaine L’énergie dans mes doigts Le soleil et l’ivresse. Je vous aime ma jeunesse Du plus profond de mon cœur J’aurai pas cru y’a dix ans Quand l’usine et ses chaînes Fermaient sur moi sa haine Que j’allais vivre ce présent Et dans vos yeux rêveurs Voir autant de caresses. Je vous aime ma jeunesse Tous autant que vous êtes Car chacun d’entrevous Chacun à votre manière Savez me rendre fier M’offrir ces mots doux Qui me mettent en fête Et... Lire la suite

Coup d’gueule en chansonnette.   Je voulais écrire une chanson, Un poème sur mes convictions, Sur tout ce qui me rend malade, Dans cette humanité en rade.   J’avais envie d’un coup de gueule, Et dire à quel point, j’me sens seul, Quand j’vois la haine sur les visages, De ce monde en plein naufrage.   On peut me traiter d’anarchiste, De ringard ou de démodé, Qu’il faut être réaliste, Que le racisme est assumé.   On peut me dire que d’être de gauche, C’est être franch’ment avant-gardiste, Comme si la richesse et l’embauche, Empêchait d’être humaniste.   Je voulais écrire u... Lire la suite

Divergences sentimentales et pourtant…   Dans tes yeux crépusculaires Qui « paroxysment » mon ennui, J’vois des folies incendiaires, A la bouche canadair, Mais au cœur total’ment détruit !   J’y prends le large d’un torrent, Au ventricule noir assassin, Prenant soin de garder ses gants, Pour mieux me conduire sous l’auvent, Des âmes imbibées de chagrin !   Ma montre perd ses aiguilles, Et j’ai la tête qui dérive, Vers un monde où les anguilles, Portent des talons aiguilles, Et des chemises à salive !   Me voilà comme un prisonnier, Dans une belle prison de diamant, Qu’au ... Lire la suite

Amour, anarchie, futur !   En ce pauvre matin, Où la bêtise gronde, Je ressens le besoin, En pluie sur les ondes, De verser un chagrin, D’larmes moribondes.   Cette p’tite missive, A mes potes insoumis, Dont le cœur dérive, De ce monde pourri, Qui vers une rive, Hideuse, se détruit !   Amis anarchistes, Frangins d’la colère, Trop longue est la liste, Bavures policières, La haine qui résiste, Et l’silence primaire.   Cela m’insupporte, Ô tout autant que vous, Mais pour voir la porte, Du futur devant nous, Agir de la sorte, C’est d’un bien mauvais goût.   Violence ... Lire la suite

Fantôme en terre inconnue   Je ne suis qu’un brave type, Qui cherche encore et sans cesse, Une vraie bonne raison de vivre, Et qui parfois par principe, Se contente d’un peu de givre, Pour alléger sa tristesse.   J’observe le monde en silence, Ces gens par millier ressemblants, S’accordant sans le vouloir, Sur une hideuse évidence, La fatalité pour devoir, La résignation pour l’argent !   Moi qui pourtant aime si fort, Les humains de cette terre, J’en arrive à me demander, Et malgré tous mes efforts, Si J’suis véritablement né, Dedans le bon univers ?   Tous les discours... Lire la suite

Une lumière, un souvenir   Une lumière, un souvenir, Et c’est ma vie tout entière, Qui s’allume.   Par moment pour le plaisir, D’une enfance printanière, Bleue d’écume,   Qui offre tant de désir, Qu’au bord de la rivière, L’eau fredonne,   Un chant fait de mille rires, Dont elle sera l’héritière, En automne.   Une lumière, un souvenir, Et c’est ma vie tout entière, Qui s’résume.   Par moment terne à languir, L’ennui d’un jour cimetière, Qui consume,   Un peu des rêves à venir, Car demain est né d’hier, Monotone.   Car demain sans prévenir, Brisera de sa voix fièr... Lire la suite

Mise au point   P’tit poème méchant, D’un garçon énervé, D’un besoin de crier, Retenu trop longtemps.   C’est juste une mise au point, Car j’en ai ma claque, D’lire les mêmes refrains, Les mêmes remarques, Et ce au quotidien !   La poésie n’est pas, Qu’une tendre caresse, Que la douceur des doigts, Sur une joue en liesse, Recouverte d’émoi !   C’est une arme de poing, Pour flinguer les idiots, La connerie des uns, La haine des salauds, Qui se jouent du chagrin.   Ras-le-bol de toujours, Retenir sa colère, Quand je vois chaque jour, Les morts sur la terre, Au son de... Lire la suite

Le regard des autres   Avec tes kilos en trop, Ta souffrance à l’intérieur, La lourdeur qui plie ton cœur, Sous le poids mort des salauds,   Je tenais à te saluer, Et à te dire que mon dégoût, Envers cette horde de loups, Je n’cesserais de le crier.   Avec ton bel esprit malin, La lueur luisant dans tes yeux, Ô toi, tu vaux tellement mieux, Que cette bande de crétins,   Eux qui se moquent sans cesse, De ton corps, qu’on dit disgracieux, Ils ne verront jamais en eux, Un dixième de ta tendresse.   Avec tes connaissances, Qui pourront changer le monde, Qui le rendent moins... Lire la suite

Rêve éveillé   Je rêve de révoltes, Et de révolutions, De jeunes insurgés, Vibrants de mille voltes,   D’une rue retrouvée, D’une belle récolte, D’un rire en profusion, Le soleil qui virevolte !   Je rêve que Martin, Pauvre frère de misère, Chantant sous l’oppression, Mange enfin à sa faim,   La main vers la passion, Et l’autre pour demain, Qu’il n’y ait plus sur terre, Qu’un grand peuple serein !   Je rêve qu’un matin, Aux infos du réveil, J’entende que les hommes, Ont repris leur destin,   Qu’un grand capharnaüm, Rugisse et fasse enfin, Sortir les abeilles, Des ... Lire la suite

J’aime les aéroports, mais pas les avions ! Les aéroports inspirent le voyage, le rêve, l’évasion. Les avions : Le départ des gens qu’on aime et la crainte de les savoir à des kilomètres de la terre. Ainsi que l’angoisse, du message annonçant l'atterrissage. Loïk Perrin