Libre place à l'imagination et au plaisir de l'écriture
T’avouer Un jour surement, Enfin je l’espère, J’oserai être franc, Et ne plus me taire. T’avouer mon secret, En forme de plaie, Qui me ronge encore, Et m’éloigne de ton corps. Non tu n’y es pour rien, J’ai confiance en toi, Bien plus qu’en moi, Dont je suis l’assassin. Il parait plus facile, D’aider son prochain, D’adoucir son chagrin, De le rendre plus futile, Que de pouvoir combattre, Celui qui nous ronge, De son sang noirâtre, ... Lire la suite
Une goutte de vapeur Une goutte de vapeur, Alcoolisée de rêve, Pour sortir d’un cœur, Une colère en grève. Une goutte de vapeur, Sur un verre enflammé, Descend avec douceur, Sur les doigts du … prisonnier. Une goutte de vapeur, Dans la gorge serrée, D’un homme qui pleure, D’être ainsi enfermé. Une goutte de vapeur, Pour voyager un peu, Vers des mondes heureux, De ne connaitre … cette douleur. Une goutte de vapeur, Montée ... Lire la suite
Réflexion d’un soir A la fenêtre d’un appartement, De la terne région parisienne, Je regarde les vieux bâtiments, Le cœur aux larmes anciennes, Coulant d’un souvenir récent. L’ami Jacques parle de société, De Belgique, d’enfance et de solitude, Sur mon ordinateur usé, De mes doigts absurdes, Qui ne cessent de rédiger. Que suis-je en ce jour, Dans les longues mélancolies ? Si loin de mon amour, Je sombre en nostalgie, L’envie d’u... Lire la suite
Je t’aime Quand le ciel est grincheux, Que le froid paralyse, Mon cœur poétise, En songeant à tes yeux, Je t’aime ! Quand l’ennui est lourd, Que le temps est meurtri, Pour toi mon amour, Je deviens poésie, Je t’aime ! Quand mes doigts fourmillent, De ne savoir quoi écrire, J’imagine ton rire, Dans ta bouche vanille, Je t’aime ! Quand l’artiste que je suis, Attend l’idée unique, Pour mettre en musique, Te... Lire la suite
Une nuit en alexandrin Une heure du mat’ je fais le tour de l’univers, Mes mirages galactiques me font la visite, Nous échangeons notre culture autour d’un verre, Et nous parlons poésie, musique, sans limite. Toi tu dors dans le silence de mes insomnies, Ton long souffle irrégulier berce mes pensées, Ton corps paisible magnifiquement romantique, Ressemble à un ruisseau sauvage et poétique, A une vague de l’océan les jours de clarté, Où mon cerveau électrique y noie sa folie. ... Lire la suite
La brume de l’enfance Voila que surgit, Sans même prévenir, Une frêle nostalgie, J’ai une envie de chialer, Qui me ronge le cœur, En cette fin de soirée. Je n’aurai pu penser, Qu’un jour détesté, Me monterait ces pleurs, Moi qui m’étais dit, De garder l’avenir, Comme meilleur ami, Je me plonge sans défense, Dans l’océan de souffrance, Qu’est la brume de l’enfance. La maison familiale, Aux fe... Lire la suite
Fidèle Qu’est-ce tu crois, Que je joue un rôle, Comme un comédien, Un personnage bien, Parfois même drôle, Pour finir dans tes bras ? Non ma belle, Je ne suis comme ça, On ne choisit pas, D’être fidèle. Ouai je sais, Tu vas me répondre, Que me morfondre, Ne me servirai, Mais je n’pleure pas, Je vois tes reproches, Comme double croche, Accroché à mes pas, Sans philosophie, Je ne peux que dire, Que c’est la vie, Parfois ... Lire la suite
L’incarnation Quand il faut prendre son courage à deux mains, Moi illico le plus souvent je retrousse chemin, Et comme justification à mon manque de pugnacité, Je dis : les soldats de plomb ont parfois peur de se noyer. Quand il faut porter son cœur pour aborder une étoile, Une poussière d’ange égarée sur le chemin d’un baiser, Il faut choisir entre faire l’autruche ou mettre les voiles, Au sol des pavés, j’aimerai que les autruches sachent voler. Quand on m... Lire la suite
Un dessin sur le mur Un dessin sur le mur, Qui attend la nuit, Avec comme compagnie, Son meilleur ami, L’ennui. Un dessin sur le mur, Dessiné par amitié, D’une fille maquillée, Au soleil parfumé, De l’été. Un dessin sur le mur, Au sourire vibrant, De mille sentiments, Qu’offrent souvent, Les enfants. Un dessin sur le mur, De mon appart vide, D’un présent perfide, Sans futur solide, Candide. Un dessin sur le mur, &nb... Lire la suite
Inutile A peine le temps d’ouvrir, Les yeux que le vacarme, Déjà vient m’envahir, De ses chaudes larmes, Les pleurs, les sanglots, La voix entrecoupée, Par des couteux, En lacrymal acier, Elle hurle qu’elle, Ne veux pas y aller, Qu’on va la démoraliser, De phrases cruelles, Et moi comme un idiot, J’use de volonté, Pour la raisonner, En enfonçant le couteau, Car chacun de mes mots, Accentue sa blessure, Et à l’usure, Je deviens le ... Lire la suite