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Le chant spectral   Ecoute, écoute, le chant qui naît, De l’éclaircie philosophique, La pluie qui bat et apparait, En devanture mélancolique.   Ecoute, écoute, tu l’as connais, Venant des courbes prophétiques, De la splendeur de l’imparfait, Cette musique hypnotique.   Elle prend sa source quelque part, Au sein d’un lit écartelé, Par la vertu trop illusoire, D’une silhouette damnée.   Elle grossit à chaque fois, Qu’tu géométrises ta peine, Dans des larmes qui autrefois, Avaient la blancheur des sirènes.   Ecoute, écoute, ô toi qui sais, La puissance féérique, De cet ex... Lire la suite

Être une ombre   Quand le vertige, fait de mon corps, Pour le prestige, des têtes de mort, Une longue tige, sans métaphore, Qui se dirige, dans le décor.   Pour n’perdre pas pied, je me raccroche, Au vent condamné, des doubles croches. Me vient une idée, loin d’être moche, Enfin s’envoler, lever la cloche.   Raconter ma vie, en deux, trois couplets, Et croire qu’à l’envie, on m’écouterait. Dire ce que je suis, le regard inquiet, Le jour de mes nuits, à l’aube d’un souhait.   Seulement que dire, d’mon existence, Simple à mourir, d’indifférence. Sauf l’embellir, d’un jour de c... Lire la suite

Hep toi là-bas, Mais où vas-tu ? Interdiction, De s’en aller !   Un peu plus tôt   Cette-fois c’est fini, J’en ai ma claque, De cette folie, Je prends mon sac, Et je m’enfuis.   J’ai fait des efforts, Pour bien comprendre, Les gens du fort, Et pour apprendre, La vie sans remord.   Mais il me semble, Que je ne suis pas, Ceux qu’on assemble, Nés du même bois, Car moi, je tremble.   Mol, j’ai des doutes, J’aime à la passion, Je respire toutes, Les rouges effusions, A perdre la route.   J’aime trop vibrer, Sensible de tout, Pour pouvoir céder, A leurs fades goûts,... Lire la suite

Je ne sais pas, d’où me vient cette folle envie, Celle de me lever, puis d’aller vers le micro, De m’exprimer tout autrement que par l’écrit, Lever les bras et puis hurler mes idéaux !   Envie de donner sans la moindre retenue, Tout ce qui vit, dans mon ventre et mon ciboulot, Tout comme une thérapie, puis ma mise à nu, Tout comme le danger, ne plus se sentir sous l’eau.   Crier encore, crier toujours, crier plus fort ! J’ai tant de peurs, tant de colères, tant de rancœurs, J’ai tant de ports, tant d’éphémères, tant de décors, Pour crier, pour partager et pendant des heures !   ... Lire la suite

Poème dédié au poète Mohamed Al-Ajami, condamné à 15 ans de prison ferme, pour un poème jugé pour « atteinte aux symboles » !   Et voilà que je m’explose, En millier d’éclats de verre, Contre le miroir morose, Des politiciens sectaires.   Nulle tendresse envers ces gens, Saignement de l’intérieur, Horreur, douleur, dorénavant, Le silence a des aigreurs.   Dans les ruelles de mes passions, Les nations sont éphémères, Les poètes sont en effusion, La raison prioritaire.   Mais sur la terre des hommes, La poésie est un crime, Le vers pourri de la pomme, L’expression que l’on dé... Lire la suite

  Ô dit-moi, ma maman, Mais comment faut-il faire, Pour suspendre le temps, Et fuir sa misère ?   Il parait qu’à vingt ans, On ne pense qu’au futur, Qu’on ignore tout du vent, Et de ses blessures.   Il parait qu’à trente ans, On a plein de projets, On vit à cent pourcent, Sans le moindre regret.   Il parait que souvent, La cinquantaine passée, C’est un petit tournant, Mais sans méchanceté.   Alors dit-moi, maman, Moi qui vis en ce temps, Mes plus jolies années, Pourquoi suis-je obsédé ?   Nostalgique toujours, D’une enfance douce, D’un demain sans détour, Qui toujo... Lire la suite

Nostalgique Airlines, direction 13 ans !   Comme cela m’arrive plusieurs fois, En dizaine dans un seul mois, Hier encore j’ai eu le droit, A un relent de nostalgie.   Je me suis souvenu gamin, A l’âge du désir enfantin, Aux amours vierges du malsain, Sentiment pervers de l’envie.   Cette demoiselle aux cheveux bruns, Que j’admirais d’assez loin, Caché tranquille dans mon coin, Pour masquer mon attirance.   Chaque fois, que ses yeux déments, Caressaient mon visage absent, Je me liquéfiais sur le champ, Tout en rêvant en silence.   Les portes d’un jeu périlleux, Chaque jou... Lire la suite

Etre de tout pays   Devant cette actualité, Assassine et morbide, J’ai vu partout se dresser, Un patriotisme vide.   Vidé de toutes réflexions, Sortie tout chaud de la peur, Comme un clown à réaction, Sur les trottoirs de l’horreur.   Surtout, ne vous méprenez pas, Je déplore tout autant que vous, Que la mort vienne dans nos bras, Mettre le soleil à genoux.   Seulement, avec du recul, Un peu de raison gardée, Les armes en majuscule, Chaque jour vont assassiner.   Voyez cet enfant qui pleure, Sur le cadavre de son père, Cette scène dont le malheur, Ne vous dérangeais pa... Lire la suite

Je suis un analphabète du cœur, Trop ouvert, pour pouvoir faire abstraction, Des pleurs et des sentiments sans couleur, De l’envie qui tremble de mes effusions.   Je ne connais rien des mots qu’on susurre, A l’oreille d’un amour qui s’éveille, Telle une aube pour l’arc-en-ciel luxure, D’une union sans nulle autre pareille !   Mes mots à moi sont plus réalistes, D’un classicisme à mourir d’ennui, Jamais, je ne dévoile ma longue liste, De secrets muets,  par manque de folie.   J’envie les dragueurs qui sans retenue, Déversent leur mensonge la rose aux dents, Puis le premier verr... Lire la suite

Ils avaient l’âge des privilèges, Ils avaient l’âge de la vaillance, Certains plus purs que la neige, Plus innocent que l’innocence.   Ils avaient fois en l’avenir, Ils transpiraient la dignité, Certains si sûrs de réussir, Qu’ils en oubliaient le danger.   Du moins, c’est ce qu’on nous apprend, Dans nos jolis livres d’histoire, J’en garde tout d’même un sentiment, D’aigreur, auquel je peux y croire.   Osez me dire que leurs corps, Roulés dans les cendres du temps, Nous servent aujourd’hui encore, A faire de nous des bons enfants ?   Ils avaient la force du cœur, Ils avaie... Lire la suite