Libre place à l'imagination et au plaisir de l'écriture
Petit frère Petit frère sèche tes larmes, Contre moi, Blottit toi, Reprend toi, N’écoute pas les alarmes. Ils ne savent rien de ta peine, Ni de l’honneur que tu possèdes, Les lâches insultes qu’ils te concèdent, C’est sur ta façade qu’ils les prennent. Ta maladie est visible, Mais moins mortelle que la bêtise, Dont ils sont la plus exquise, Et la plus loufoque des cibles. Ils s’imaginent supérieurs, Parce qu’ils n&rsq... Lire la suite
Journée de galère Quand la journée commence mal, Que tout semble être contre nous, La poisse jusqu'au cou, Le hasard noir de scandale. Il est dur de trouver, Une once de joie, un morceau de soie, pour se réchauffer. La peau et le cœur, La tête et le corps, Avec du réconfort, Couvert de douceur. Aujourd’hui galère, Ce soir fatigué, Sourire crispé, Journée désert. Heureusement demain, Sera un autre jour, Un autre grand tour, Dans une vie chemin. L.P
La jeunesse Le frisson éternel, Des vibrations de la gratte, Nous remplis de décibels, Et d’énergie écarlate. Le monde est à bâtir, De nos mains on imagine, De nos mains on dessine, Un univers couleur saphir. L’impossible n’existe pas, Dans nos têtes fugueuses, Tout y est réalisable, Même si on sait déjà, Que la vie est furieuse, Furieusement instable. La jeunesse est vivante, La jeunesse est bruyante, Battante et courageuse, Puissa... Lire la suite
Je suis de ceux Je suis de ces gens-là, Qui ne savent pourquoi, Chaque jour différent, Se brise en éclat. Je suis de ceux qui disent, Ce qu’ils ont de bêtise, Comme unique talent, Et comme joie soumise. Je vis à petit feu, Dans la cheminée féroce, Qui célèbre ma noce, A chaque pas frileux. Je suis partisan des indécis, Partisan des « je ne sais rien », Des divergences je m’habille, Cousu du passé en fil de lin. Je n... Lire la suite
A l’infini Voila presque un an, Que tu es partie, Tu me manques tant, Mon cœur refuse l’oublie. Tu as bien vécu, Et c’est le sens de la vie, Ses paroles dépourvues, N’ont jamais plu, A mon cœur transi. T’aurais du vivre à l’infini ! Noël approche, Mon ventre se serre, Comme un reproche, Trop sincère. Les fêtes de famille, Vont être dépeuplées, Mes yeux brillent, Mais pour pleurer. Je pense sans relâ... Lire la suite
Hippocrate, hypocrite Hippocrate de serment, Hypocrite de nature, Nombreux ils furent, A jouer de nos tremblements. Moi l’humble scientifique, Qui consacre mes heures, A cet art pourtant mineur, Qu’est la médecine unique. Dans tous les pays du monde, Je voyage valises pleines, La maladie est une bête immonde, Fléau de la race humaine. Mais hélas de nos jours, Il y a bien pire qu’elle, Une sinistre loi fidèle, Pour un désastreux discours. Il n’... Lire la suite
La bêtise Elle est nouée dans ta gorge criarde, Empêchant ta salive de suivre sa route, Comme une épine de travers qui s’attarde, Sur le verglas instable de la déroute. Elle te fait interrompre des conversations, Pour te projeter ridicule au cœur de l’action, Voila que maintenant tu proclames la vérité, Comme si en toi elle s’écoulait avec pureté. C’est toujours elle qui te fait rougir les pommettes, Quand tu passes dans une foule de braves hommes, Tu d&... Lire la suite
Petite sœur J’ai composé ce poème, En pensant si fort à toi, Qu’il est un peu nous même, Qu’il est même un peu parfois, Un sentiment suprême. Le ciel n’est plus vraiment, Celui que je voyais hier, Il c’est soudain ouvert, Lorsque tes yeux d’enfant, Ont séduit ma chimère. Je ne saurai expliquer, Les raisons de cet attachement, Après tout, tout maitriser, C’est ne plus respirer, Je t’aime tout simplement. Demain m’es... Lire la suite
Vœux 2014 Comme tout le monde, En ce jour abonde, De vœux pour autrui, Je me dis qu’à mon tour, Il faut faire un discours, Que je vous livre ici. Mes amis sincères, Vous qui m’êtes si chers, Depuis tant d’année, Que tous vos projets, Ne soient plus souhait, Mais réalité. Que vos émotions, En ébullition, Dans vos riches têtes, Deviennent l’escalier, De vos jours dorés, D’un amour prophète. Ma tendre ... Lire la suite
Etrange Je ne pensais pas, Te trouver aussi vite, A croire que le temps précipite, Ce que ma conscience voit. Je n’imaginais pas ce jour, Se glisser à mes pieds, En ce lieu régulier, Que je fréquente toujours. Je t’aurais cru plus grande, Mais l’âge n’est rien, Qu’une simple propagande, Pour la morale des gens biens. C’est étrange de se dire, Que ce reflet du miroir, Aux larges sourires, Ravive ma mémoire. J’étais comme elle, mo... Lire la suite