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Libre place à l'imagination et au plaisir de l'écriture

 

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La lame de détresse   Aux yeux de tout le monde, Tu es semblable, Aux admirables, Filles de la Joconde.   Jeune écolière sans apôtre, Tu vis sans muselière, Dans ce monde notre, Aveugle de lumière.   Et pourtant tu réduis, Ton cœur au silence, Pour que personne ne rit, De ta vraie souffrance,   Aujourd'hui comme hier, On t'apprend les lois, Les règles que tu dois, Obéir et te taire.   Mais toi tu ne veux pas, T'accroupir pour ces rats !   Je t'ai rencontr&eacut... Lire la suite

Nuit d’orage   Je suis triste sans savoir pourquoi, J’ai du vague à l’âme qui monte en moi, Un mélodrame qui me ronge l’esprit, Encore l’envie de recommencer ma vie.   Cette nuit l’orage frappe aux carreaux, Moi je lui ouvre avec l’espoir d’un ami, Tout comme moi il est instable, aigri, Sombre et violent, à la fois mystérieux.   Nous passons une partie de la nuit à bavarder, Je sais bien que c’est impossible, cependant, Cet amas de nuages noirs, de rages g... Lire la suite

Petit Matin   Cette fille qui dort, Luisant de mille éclats, Serrée à mon corps, Lentement s’en va.   Elle quitte la terre, Pour un rêve d’opaline, Dans un univers, Qu’elle seule imagine.   Moi je la regarde, Douce et paisible, Tendresse irrésistible, Que mes mains gardent.   Elle doit être loin, Dans un champ de blé, Ou le violon à la main, En train de jouer et danser.   Mes yeux se posent, Sur son visage d’ange, L’envie me démange, Mais de... Lire la suite

Jour de pluie On dit bien que les plus belles fleurs, Poussent et fleurissent sur le fumier, Qu’il faut beaucoup d’eau et puis l’été, Pour qu’un jardin s’exalte de couleur. Voila maintenant trois heures que je roule, Ici seul comme un con sous la pluie battante, Je maudis les paysans qui jubilent en dilettante, Alors que je me meurs sous cette flotte en foule. La route est démolie, le ciel est noir cafard, Je rêve de Tahiti, de Madrid, de Marrakech, Des belles filles à la peau de guitare sèche, ... Lire la suite

Ingérable songe Au cœur de mes pensées les plus obscures, Quand la brume ensevelie mes belles idées, Je cherche souvent à lever le voile d’acier, Qui m’emprisonne dans ma folie en parjure. Traînant des pieds pour ne pas m’égarer, L’opacité asphyxie mes yeux bleus corail, Je ne comprends plus le sens de l’éventail, Des lueurs qui fuient aux souffles brisés. L’araignée de ma dépendance cérébrale, Tisse une toile de cauchemar qui s’&e... Lire la suite

La rue de mon enfance Dans la rue de mon enfance, Où le ciel est toujours bleu, J’y retrouve mon insouciance, Sur le visage des murs anxieux. J’y vais tant de fois par plaisir, Pour y mélanger mes souvenirs, Dans la rue de mon enfance, J’y recueille mon existence. Les arbres par moment murmurent, Et chantent lorsque je suis ému, Ils me racontent mes tout débuts, Et les étendues riches de mon futur. Dans la rue de mon enfance, Je m’agenouille pour cueillir, Des fleurs que maman va chérir, Avant ... Lire la suite

Equilibre Ce n’est sans doute qu’une question d’équilibre, Mais pouvons-nous, nous sentir vraiment libre, Quand tout être de vie n’est fait que de fibres ? L’importance c’est de savoir si son cœur vibre ! Sa place, son rôle, le costume qu’il nous faut, Tant de jeux d’apparence et fausse certitude, Quotidien trop guidé par les gestes échafaud, Par le théâtre où la comédie n’a plus de prélude. Avoir été, rien qu’un ... Lire la suite

Gavroche Dans une ville illuminée, De lampions et de lampadaires, Un enfant s’est mit à chanter, La casquette de travers, La guitare en amitié.   Gavroche enfant d’un Paris libre, D’un Paname neuf sous tes pieds, Sens-tu au fond cet équilibre, Funambule sur un fil d’acier ?   Gavroche Paris est à tes pieds. Paname commence à valser.   De pont en pont donnant splendeur, D’un fleuve vieux depuis mille ans, Mille ans d’histoire et de sueur, Des ouvriers forts et vaillants, &nb... Lire la suite

Lettre aux hommes   Depuis le jour de ma naissance, J’ai vu des hommes de tout lieu, De ma rue, pavé de l’insouciance, Aux usines, carreaux pluvieux.   Ne me sentant jamais vraiment, Ni à ma place ni ressemblant, Aux gens de ce triste milieu, Rampants, fatalistes et envieux.   Que ce soit à leur tête, Ces grands messieurs distingués, Costume cravate, très raffiné, Bouffeur d’argent nommé prophète.   Ni avec certain travailleur, Croyant avec ferveur, D’avoir ... Lire la suite