Un grand regard

Un grand regard

Un grand regard
Et des yeux malicieux
Tout porte à croire
Oui qu’il a l’air heureux

Malgré les vagues
Et les soirs d’orages
Le corps divague
Et cède sous la rage

D’une maladie
Injuste et vorace
Qui rend la vie
Hélas si dégueulasse

Un grand regard
Et son sourire me touche
Lorsqu’il repart
Un croissant à la bouche

D’une joie entière
Et sans arrière-pensée
Juste la lumière
D’un cœur illuminé

D’un tout petit rien
Qu’on ne sait plus aimer
Tant pleines sont nos mains
De désirs surannés

Un grand regard
Un cri dans les aigus
Parfois il part
Et ne se contrôle plus

Il a le cœur
Nu et non formaté
Nature d’humeur
Humain non pollué

Et si un gros chagrin
S’abat là dans son ciel
Il ne durera point
Car il est le soleil.

Loïk Perrin